Paul Harris avait manifesté un vif intérêt pour la création d’un grand fonds entretenu par des contributions du monde entier. Mais il faut revenir à la convention de 1917 à Atlanta pour que l’idée de la Fondation apparaisse dans les premiers débats. Arch Klumph, président du Rotary International de 1916-1917, affirmait que « le Rotary devrait accepter des donations dans le but de faire le bien dans le monde par des actions charitables, éducatives et autres au service du progrès et de la communauté ». Arch est considéré comme le père de la Fondation Rotary.

Aujourd’hui, la fondation est sous la surveillance de treize administrateurs et gère sept programmes. Depuis sa création, plus de 200 millions de dollars US ont été amassés grâce uniquement aux contributions volontaires des Rotariens et non Rotariens à travers le monde. Une source majeure de fonds est le titre de Paul Harris Fellow qui est attribué à toute personne qui fait un don de 1000 dollars US ou plus à la Fondation. Plus de 150 000 personnes ont reçu cette distinction.

Les programmes de la Fondation Rotary

La Fondation Rotary finance plusieurs personnes et organismes à travers ses sept programmes :
  Les bourses d’études et les groupes d’études qui permettent à des équipes de jeunes professionnels, d’échanger des visites dans différents pays.
  Les subventions spéciales pour aider financièrement des actions éducatives ou charitables de Clubs ou districts du Rotary.
  Le programme 3-H (Health, Hunger and Humanity / Santé, Faim et Dignité), lancé en 1979 pour marquer le 75ième anniversaire du Rotary International, afin d’améliorer la santé, soulager la faim et valoriser le développement social et humain à travers le monde.
  Le programme PolioPlus, lancé en 1985 et qui vise à réunir 120 millions de dollars US pour aider à immuniser tous les enfants du monde contre la polio et d’autres maladies infantiles avant l’an 2005, année du centenaire du Rotary International.

  Le programme de Secours en cas de Catastrophe pour procurer des fonds d’urgence aux victimes dans les régions dévastées.

  Et finalement, des subventions à des professeurs d’université pour leur permettre d’enseigner dans des pays en voie de développement.